La montée en puissance de Charlotte
2007, l’année du professionnalisme. C’est l’objectif de Charlotte en ce début de saison. La pensionnaire du Centre National d’entraînement de la Fédération Française de Tennis (FFT) compte sur cette saison pour faire la transition entre le circuit juniors et le circuit professionnel. Espoir de la génération 1991, Charlotte doit prouver cette année qu’elle sera l’une des joueuses françaises sur lesquelles il faudra compter dans les prochaines années.
Malheureusement, le début d’année est un peu laborieux. En janvier, elle dispute trois tournois pro et chute à chaque fois en qualifications. En mars, nouvel échec aux portes du tableau final en Croatie et à Amiens où elle ne franchit qu’un tour du tableau final où elle avait été invitée.
Le doute s’installe alors. Est-elle capable de tourner avec les pros ? Elle obtient sa première marque WTA le 2 avril. Pour retrouver la confiance et un meilleur classement chez les juniors (elle était retombée aux alentours de la 300e place alors qu’elle était classée 138e six mois plus tôt), elle retourne sur les circuit des moins de 18 ans pour une tournée sur la Côte d’Azur. Pour le meilleur assurément. Au Cap d’Ail, elle se hisse en finale en simple et en double et la n°1 mondiale est la seule à l’arrêter. La semaine suivante, fatiguée, elle chute au premier tour à Istres et renonce au double pour se reposer. Elle enchaîne alors à Beaulieu avec un quart de finale en simple (quatre victoires) et en double (deux victoires). La confiance est revenue, le classement aussi. Elle obtient sa meilleure marque chez les juniors (130e).
Forte de cette confiance retrouvée et d’un niveau de jeu élevé, elle reprend les tournois chez les professionnelles. En Roumanie, à Galati, elle dispute son premier quart de finale, s’assurant une première marque dans le Top 1000 mondial. De passage sur la terre battue de Roland Garros pour le Tournoi du grand Chelem juniors, elle s’arrête au premier tour face à la n°1 mondiale (encore !!!) puis retrouve les « grandes » à Périgueux où elle se hisse en huitièmes de finale avec l’étiquette de lucky loser. Huitième de finaliste à Cremona en Italie, puis quart de finaliste à Bucarest, elle fait un bond au classement et obtient, le 16 juillet la place de 797e joueuse mondiale. La semaine dernière, à Contrexéville, elle chute dès le premier tour contre Maret Ani, 160e mondiale, ex 63e.
En six mois, Charlotte a véritablement changé de stature. Elle progresse de manière régulière, enchaînant les tournois de dotés de 10 000 à 50 000 $, ce qui lui permet de rencontrer un éventail important de joueuses dont les classements oscillent entre la 100e place mondiale et non classées. Au contact des meilleures joueuses, elle apprend et semble bien assimiler car, dans ces matches-là, elle résiste mieux qu’elle ne le faisait fin 2006, lors des championnats de France interclubs.
Charlotte va-t-elle s’imposer sur le circuit professionnel dans les prochaines semaines, les prochains mois ? Assurément non, laissons lui le temps. Elle l’a très bien compris et elle me confie à chaque fois que je la rencontre qu’elle n’a pas d’objectifs à court et moyen terme, si ce n’est l’objectif de ne pas se blesser.
Avec 13 tournois et la Coupe d’Europe d’hiver des nations en six mois, elle alterne bien les périodes de compétitions, de repos et d’entraînement. Cela commence à payer et nul doute que la petite Charlotte va encore progresser. Laissons lui juste le temps de construire la championne qu’elle sera, je l’espère, dans les prochaines années.
Janvier :
Sunderland (Q1) – 10 000 $
Grenoble (Q2) – 10 000 $
Belfort (WC – Q2) – 25 000 $
Février :
Coupe d'Europe des nations (5e)
Mars :
Amiens (WC – 2e tour) – 10 000 $
Dubrovnik (Q3) – 10 000 $
Avril :
Premier classement en WTA (1152)
Cap d’Ail (Finale simple et double) – Juniors G2
Istres (1er tour simple et double) – Juniors G2
Beaulieu (1/4 en simple et double) – Juniors G1
Mai :
Galati (1/4) – 10 000 $
Juin :
Roland Garros (1er tour) – Juniors GA
Périgueux (LL – 1/8) – 25 000 $
Juillet :
Meilleur classement ITF juniors (129)
Meilleur classement WTA (797)
Cremona (Q – 1/8) – 10 000 $
Bucarest (Q - 1/4) - 10 000 $
Contrexéville (1/16) - 50 000 $
Malheureusement, le début d’année est un peu laborieux. En janvier, elle dispute trois tournois pro et chute à chaque fois en qualifications. En mars, nouvel échec aux portes du tableau final en Croatie et à Amiens où elle ne franchit qu’un tour du tableau final où elle avait été invitée.
Le doute s’installe alors. Est-elle capable de tourner avec les pros ? Elle obtient sa première marque WTA le 2 avril. Pour retrouver la confiance et un meilleur classement chez les juniors (elle était retombée aux alentours de la 300e place alors qu’elle était classée 138e six mois plus tôt), elle retourne sur les circuit des moins de 18 ans pour une tournée sur la Côte d’Azur. Pour le meilleur assurément. Au Cap d’Ail, elle se hisse en finale en simple et en double et la n°1 mondiale est la seule à l’arrêter. La semaine suivante, fatiguée, elle chute au premier tour à Istres et renonce au double pour se reposer. Elle enchaîne alors à Beaulieu avec un quart de finale en simple (quatre victoires) et en double (deux victoires). La confiance est revenue, le classement aussi. Elle obtient sa meilleure marque chez les juniors (130e).
Forte de cette confiance retrouvée et d’un niveau de jeu élevé, elle reprend les tournois chez les professionnelles. En Roumanie, à Galati, elle dispute son premier quart de finale, s’assurant une première marque dans le Top 1000 mondial. De passage sur la terre battue de Roland Garros pour le Tournoi du grand Chelem juniors, elle s’arrête au premier tour face à la n°1 mondiale (encore !!!) puis retrouve les « grandes » à Périgueux où elle se hisse en huitièmes de finale avec l’étiquette de lucky loser. Huitième de finaliste à Cremona en Italie, puis quart de finaliste à Bucarest, elle fait un bond au classement et obtient, le 16 juillet la place de 797e joueuse mondiale. La semaine dernière, à Contrexéville, elle chute dès le premier tour contre Maret Ani, 160e mondiale, ex 63e.
En six mois, Charlotte a véritablement changé de stature. Elle progresse de manière régulière, enchaînant les tournois de dotés de 10 000 à 50 000 $, ce qui lui permet de rencontrer un éventail important de joueuses dont les classements oscillent entre la 100e place mondiale et non classées. Au contact des meilleures joueuses, elle apprend et semble bien assimiler car, dans ces matches-là, elle résiste mieux qu’elle ne le faisait fin 2006, lors des championnats de France interclubs.
Charlotte va-t-elle s’imposer sur le circuit professionnel dans les prochaines semaines, les prochains mois ? Assurément non, laissons lui le temps. Elle l’a très bien compris et elle me confie à chaque fois que je la rencontre qu’elle n’a pas d’objectifs à court et moyen terme, si ce n’est l’objectif de ne pas se blesser.
Avec 13 tournois et la Coupe d’Europe d’hiver des nations en six mois, elle alterne bien les périodes de compétitions, de repos et d’entraînement. Cela commence à payer et nul doute que la petite Charlotte va encore progresser. Laissons lui juste le temps de construire la championne qu’elle sera, je l’espère, dans les prochaines années.
Janvier :
Sunderland (Q1) – 10 000 $
Grenoble (Q2) – 10 000 $
Belfort (WC – Q2) – 25 000 $
Février :
Coupe d'Europe des nations (5e)
Mars :
Amiens (WC – 2e tour) – 10 000 $
Dubrovnik (Q3) – 10 000 $
Avril :
Premier classement en WTA (1152)
Cap d’Ail (Finale simple et double) – Juniors G2
Istres (1er tour simple et double) – Juniors G2
Beaulieu (1/4 en simple et double) – Juniors G1
Mai :
Galati (1/4) – 10 000 $
Juin :
Roland Garros (1er tour) – Juniors GA
Périgueux (LL – 1/8) – 25 000 $
Juillet :
Meilleur classement ITF juniors (129)
Meilleur classement WTA (797)
Cremona (Q – 1/8) – 10 000 $
Bucarest (Q - 1/4) - 10 000 $
Contrexéville (1/16) - 50 000 $